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Je laissais mes mains voyager le long des courbes sensuelles de ma partenaire, sentant un désir fou envahir mon esprit, inhibant toutes mes retenues..
Je redevenais un mĂąle dans toute sa puissance et sa fougue. D’instinct jâempoignais les cheveux dâAdenor, les tirant pour libĂ©rer son cou Ă ma contemplation: la tĂȘte en arriĂšre, elle releva une cuisse contre mes hanches, dĂ©sormais elle Ă©tait en Ă©quilibre entre le rayon de l’entrepĂŽt et moi, offerte et abandonnĂ©e..
Mon entre-jambe me faisait mal Ă se tendre tant, et je voyais les pointes des seins dâAdenor indĂ©cemment Ă©tirer le tissus de sa tenue. Je nâen pouvais plus: je mis la main Ă ma ceinture pour lâouvrir…
… Quand jâentendis un raclement de gorge gĂȘnĂ© derriĂšre moi! AdĂ©nor eu un haut le coeur et je me retournais, en sueur.
RedaB semblait particuliĂšrement embĂȘtĂ© de nous dĂ©ranger, il regardait avec attention un lacet de ses chaussures qui semblait lĂ©gĂšrement dĂ©centrĂ©..
âHum, je suis dĂ©solĂ©, nous avons peu de temps pour rĂ©gler notre petite affaire, si vous pouviez me suivre..â
Et il parti doucement vers la droite. Je me tournais vers AdĂ©nor et je la vis dĂ©jĂ repeignĂ©e, aussi sagement impeccable que possible, lâair fraiche comme un gardon! Elle me taclĂą dâun clin dâoeil et parti Ă la suite de RedaB.
Je les rattrapais, coulant un regard complice avec ma compagne, et me plaçant à coté de notre guide, je lui demandais:
â Nous allons loin?â
Il souris en coin.
âIci rien nâest Ă cotĂ©, les quais sont un labyrinthe spatial aux dimensions bibliques. Mais heureusement pour vous, nous nâallons pas loin, câest juste..â
RedaB s’arrĂȘta net, le regard horrifiĂ©. Je tournais la tĂȘte et fut pris Ă mon tour dâune frayeur sans nom: le cadavre dâun homme Ă©tait allongĂ© dans un angle de l’entrepĂŽt, un croc de boucher dans le coeur, mais le plus dur Ă©tait.. Que sa tĂȘte Ă©tait absente, et une mare de sang lâentourait tel un tapis macabre annonciateur de malheur..
Je nâentendais plus rien.
Adénor me serrait le bars à me le percer, ne bronchant pas mais les yeux grands ouverts fixés sur le corps. je notais sa résistance..
RedaB leva alors la tĂȘte, puis nous repoussant en arriĂšre chuchota sĂšchement:
âReculez, vite! Allons nous cacher derriĂšre ce tas de caisses!â
Il ne nous laissa pas le temps de poser une question, nous nous retrouvùmes à genoux à quelques mÚtres de la scÚne, abrités des regards par des quantités de frets.
âReda?â chuchota RedaB Ă son transmetteur, â prĂ©viens les gars et la sĂ©curitĂ©, on a un grave problĂšme Ă l’entrepĂŽt E, on est en danger, prenez ce quâil faut!â
Apparemment une rĂ©ponse n’Ă©tait pas nĂ©cessaire, il referma le couvercle de lâappareil. Une confiance de plusieurs annĂ©es dâune solide amitiĂ© permettait ce genre de chose.
â Voici le reste de votre informateur Princesse, Ă©videment nous allons y replacer sa tĂȘte tout de suite!â
Un claquement de doigts, et quelque chose que je devinais innommable tomba sur le sol dans un bruit comparable Ă celui dâun pot recouvert de cuir, la chose roula Ă peine puis le son disparu.
Je regardais RedaB: il était concentré et lançait avec régularité un regard sur la scÚne qui se déroulait.
âPourquoi avez-vous fait cela? C’Ă©tait inutile! vous ĂȘtes des barbares!â Posa sĂšchement une voix de femme.
âAllons Princesse Azala, vous savez bien que câest une question dâhonneur, pour nous pirates, de supprimer systĂ©matiquement tout tĂ©moin, disons que cela participe Ă notre lĂ©gende..â
La princesse Azala!! Jâeu un frisson dans le dos! Ces pirates avaient enlevĂ© la Princesse!
â-En avant Princesse, je sais pratiquement tout de votre dĂ©funt amis, je compte en apprendre bien plus de vous.
Allez vous faire voir! Jâai rĂ©sistĂ© au gouvernement Castiks, vous ne me faite pas peur, nabot! HAAAAAAaaaaaarht!! â
Adenor se serra encore plus contre moi, mais ses yeux restaient ouvert, RedaB restait impassible, moi je fermais les yeux!
â Ne me parlez pas comme cela, je peux lire vos pensĂ©s, et vous n’arriverez pas Ă les cacher indĂ©finiment, par contre je peux dĂ©jĂ vous infliger de grandes souffrances ma petite!â
RedaB ouvrit les yeux horrifiĂ© et se tourna vers moi. Je compris ce quâil venait de penser: un Mental ! C’Ă©tait un pirate Mental, nous nâavions aucune chance de lui Ă©chapper, mĂȘme de nous cacher de lui!!!
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